La décoration, nouvelle passion des Français…
Les Français n’ont jamais autant aimé leur habitat qu’aujourd’hui. Au point d’y consacrer l’essentiel de leur budget. La décoration est devenue la nouvelle passion de ces Français qui n’hésitent pas à s’improviser artiste d’intérieur. Les cabinets conseils se multiplient et de nouvelles professions apparaissent sur le marché…
Les Français sont passionnés par la décoration en y consacrant en moyenne un millier d'euros par an. C'est leur premier budget dans la case «loisirs». Aujourd’hui, tout un chacun peut s'improviser artiste d'intérieur : la décoration s'est en effet démocratisée et peintures, meubles ou accessoires sont accessibles à toutes les bourses. La décoration d'intérieur est devenue un phénomène de société qui touche aussi bien les particuliers que les professionnels. Le secteur, après avoir passé une crise profonde au début des années 2000, connaît aujourd'hui des jours meilleurs. Le marché bénéficie de facteurs psychologiques déterminants pour son développement dont l'évolution de l'habitat, de la population et du mode de vie des Français. Ainsi aujourd'hui, près de 73% des femmes en France font de la décoration dans leur intérieur (selon les derniers chiffres publiées par Eurostaf en 2007). C’est le cas pour Claire, 27 ans, qui consacre une bonne partie de son budget pour aménager sa nouvelle maison, à Rueil Malmaison : « La maison représente pour moi une valeur fondamentale. C’est là ou je vis et où je dois me sentir bien. Je consacre à peu près 500 par mois, explique t-elle.
Avec plus de 6 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit près de 15% du marché de l’équipement de la maison, le marché français de la décoration n’en finit pas de susciter les vocations. Ainsi, de plus en plus de cabinets surfent sur cette vague et proposent leurs services. Que recherchent-ils pour leur appartement ? Quel style veulent-ils apporter ? Pour combien ? « Les demandes sont différentes selon le client. Nous tentons de répondre au mieux à la demande du client en prenant en compte ses goûts et des envies, » explique Jean-Paul, conseilleur en décoration. Autant de questions que se posent ceux qui veulent ou ont déjà gouté aux joies de la décoration.
Par Clara Pouvil
Etre enceint quand on est un homme...
Un homme enceint, impensable à imaginer ? Et pourtant, un transexuel américain l'a fait et attend même son deuxième enfant. Cet homme, il s'appelle Thomas Beatie. Il ressemble à un homme. Mais son utérus, parfaitement fonctionnel, lui permet d’avoir des enfants...
Personne n'y croyait et pourtant, les images ont fait le tour du monde. Thomas Beatie avait donné naissance une première fois cet été en mettant au monde une petite fille. Il est de nouveau "enceint", lors d'une annonce qu'il a faite sur la chaîne ABC en novembre dernier. Cette naissance est prévue pour le mois de juin prochain.
L'homme a expliqué qu'après son premier accouchement, il n'avait pas repris son traitement d'hormones mâles afin de pouvoir concevoir à nouveau. L'expérience de Thomas Beatie avait fait sensation en mars 2008 lorsqu'il avait annoncé sa grossesse dans un magazine homosexuel américain "The Advocate", se montrant sur des photos, torse nu, barbu et le ventre rond. Engagé dans une relation homosexuelle avec Nancy, Thomas Beatie, née Tracy, a changé légalement de sexe en 1998 pour devenir un homme après un traitement hormonal et le retrait de ses seins, avant d'épouser Nancy, 46 ans. Mais Thomas a gardé son utérus.
Cet évènement avait défrayé la chronique dans les journaux à scandales, présentant Thomas Beatie comme "un monstre sans conscience". Comme si le monde pouvait accepter tranquillement un tour de passe-passe aussi flagrant. En somme, un homme-femme qui donne naissance, c'est pas tous les jours qu'on voit ça sur la planète !
Par Clara Pouvil
Sur le chemin de la vie !
Quoi de plus romantique qu’un voyage de noces à marcher main dans la main pendant près de 6000 km? À part la faim, la peur et les ampoules aux pieds, rien n’est devenu un obstacle au pari complètement fou que c’était fixé Mathilde et Edouard Cortès. Pour leur lune de miel, ils ont relié Paris à Jérusalem à pied sans un sou en poche. Ce long périple a permis aux jeunes mariés de 28 ans de tester leur amour et leurs convictions religieuses. Les liens qui les unissent se retrouvent également dans l’écriture. Le style émotionnel est le même tout au long du livre pourtant, ils prennent la parole tour à tour au fil des chapitres. Chaque jour, Mathilde et Edouard se réfugient dans leurs carnets de bords pour relater leurs émotions, leurs questions et les colères qu’ils n’osent exprimer à l’autre. Les rencontres avec les différents personnages atypiques nous replongent dans les épisodes de Pekin express version sentimentale. Impossible d’oublier les visages singulièrement décrits du berger croate ou de la petite fille serbe du Kosovo aux yeux tristes. Plusieurs fois le couple a failli mettre un terme à leur aventure. Edouard a en effet dû se battre à l’entrée de la Turquie avec un homme qui voulait avoir une relation sexuelle avec sa femme. L’espion syrien également fait partie des mésaventures du voyage. À chaque pas, le lecteur marche avec eux, la fatigue et les courbatures en moins. Partis avec le strict minimum, sans vêtements de rechange, le sac de Mathilde fera pâlir plus d’une accro au shopping. La jeune femme à tout de même tenue à rajouter du poids à sa besace en emportant un test de grossesse.
Par Fanny Pontais
À poil plutôt qu’en fourrure
Une dizaine de militants bravent le froid dans le centre de Boulogne Billancourt pour dénoncer le port de la fourrure à l’occasion du premier samedi des soldes. Tracts et pétitions viennent appuyer leur combat pacifique.
Chiens dépecés ou renard mutilés, les images chocs ne manquent pas de faire réagir les passants de Boulogne Billancourt. Les adhérents de l’association fourrure-torture affublés de panneaux aux photos explicites veulent sensibiliser les gens à la cause qu’ils défendent. « Les clichés de torture sont un bon vecteur de communication. Dans cette ville, il y a beaucoup d’hypocrisie. Une femme qui promène son petit chien avec un grand manteau de fourrure ne s’imagine pas porter son animal de compagnie en écharpe.» Sonia n’a pas eu besoin des discours des membres de l’association pour être convaincue par la nécessité de défendre la cause animale. Cette 3ème édition de la journée sans fourrure a réuni de nombreux militants dans plus de 25 villes de France. Olivier Rafin, le président de l’association fourrure-torture évoque son combat pour dénoncer les dessous de l’industrie de la fourrure : « Plus de 60 millions d’animaux sont tués dans des conditions épouvantables. Ils vivent dans des cages grillagées, très étroites et sont ensuite gazés ou électrocutés. Des vidéos montrent de pauvres bêtes lutter contre la mort, dix minutes après avoir été entièrement dépecées. » Quasiment tous les animaux ayant de la fourrure sont touchés par ce commerce.
Olivier Rafin a vu apparaitre depuis quelques années, une nouvelle tendance qui lui hérisse les poils : « La fourrure est devenue très accessible. Ce ne sont pas uniquement des personnes aisées qui la portent. De très jeunes filles suivent cette mode morbide. La fourrure se commercialise désormais sous forme de petits accessoires. Malheureusement, les gens n’ont pas toujours conscience qu’ils achètent de la fourrure quand elle est colorée ou retravaillée. »
À la suite de nombreuses négociations, l’association à remporter une petite victoire. En effet, plusieurs enseignes de prêt-à-porter ont décidé de ne plus commercialiser de la fourrure. Des magasins comme Zara, H&M ou C&A ont fait le choix de respecter cet engagement.
Par Fanny Pontais
La vision de Duras du colonialisme
Si Duras n'aimait pas que l'on adapte ses textes au cinéma, cette fois-ci elle aurait probablement été comblée.
L’atmosphère est moite, les paysages luxuriants et les personnages beaux et sauvages. Un Barrage contre le Pacifique de Rithi Panh est à l’image des livres d’inspiration autobiographique de Marguerite Duras, sur sa vie en Indochine. Le rythme lent est cadencé par le ressac constant et somnolant des vagues. Le spectateur erre parmi cette nature enveloppante qui étouffe et vainc l’envahisseur colon blanc. Il se sent happé et coincé avec les personnages de Duras.
Dans ce Vietnam des années trente, colonisé par les blancs, la mère – c’est d’ailleurs le seul nom qu’on lui connaît – de deux grands enfants, se débat avec l’administration, qui lui a vendu une terre inondée chaque année par le Pacifique. Isabelle Huppert est imprégnée du style durassien, dans le rôle de cette femme maternelle qui oscille entre folie violente et tendresse languissante. Cette mère qui ira jusqu’à utiliser sa fille pour tirer profit de l’obsession qu’elle inspire à Mister Jo, un riche chinois qui rachète toutes les Terres aux alentours de l’exploitation ruineuse de la famille. La colonisation, au cœur du sujet du film, montre un visage nouveau. Celui d’un régime qui exploite les autochtones et trahi les colons les plus simples.
Le Réalisateur vietnamien, utilise son expérience de documentariste, pour donner une consonance socio-historique à l’histoire de la romancière. Moins esthétique que l’Amant de Jean-Jacques Annaud, Un barrage contre le Pacifique reprend ses accents orientaux et suaves. Astrid Berges-Frisbey est Suzanne qui n’est autre que la jeune Marguerite qui découvrait la sensualité de l’amour sur nos écrans en 1992. La jeune actrice dans une moue et une ingénuité qui rafraichi et ravie à la fois.
Marguerite Duras, qui n’aimait pas qu’on adapte ses roman aurait certainement été satisfaite de ce film qui dégage avec brio le style de l’auteur.
Charline Durand-Wolff
Le salon de la lingerie s'installe à Paris !
C'est aujourd'hui la 46ème édition du Salon de la lingerie. Au total, 600 marques de sous-vêtements s'exposeront lors ce grand salon, du 18 au 21 janvier, Porte de Versailles à Paris. Pour la deuxième année consécutive, le budget lingerie moyen par femme est au dessus de 100 euros. La crise est là, certes, mais la lingerie demeure un secteur préservée...
Le Salon de la lingerie ouvre ses portes aujourd'hui à Paris pendant quatre jours. L'occasion pour les friands de dessous coquins d'aller y jeter un oeil à la Porte de Versailles. En matière de lingerie, les femmes veulent sculpter leurs corps, le maîtriser, mais elles ne cherchent plus à être que des pâles copies des mannequins des magazines. Elles veulent se sentir bien dans leur peau et bien dans leur lingerie. C'est ce qu'a voulu exposer cette année le Salon de la lingerie, montrer que les femmes ont aujourd'hui besoin de mieux se connaître à travers des dessous sexy.
La lingerie masculine sera également présente, entre les sous-vêtements féminins et les corsets très sexy. La grande tendance de 2009 est le loungewear, entre lingerie et prêt-à-porter. Ce style de tenue se porte surtout à l'intérieur, décontracté mais toujours classe. Ce sont des produits à porter à la maison, des vêtements de détente et de bien-être.
Cette année, le Salon de la lingerie s'organise autour de cinq grands thèmes originaux : Be essentials, pour la corsetterie, les bas et les collants, Be chic pour les griffes de lingerie, Be spicy, pour les jeunes créateurs proposant à la fois une lingerie innovante et haut de gamme, Be lounging pour la lingerie d'intérieur et enfin Be men pour les dessous masculins. Ce salon sera également placé sous le signe de l'international avec une vingtaine de conférences organisées pendant ces quatre jours et qui montrera les dessous vus par différents pays comme la Pologne ou les Emirats Arabes Unis.
Un rendez-vous à ne pas manquer donc pour les fans de sous-vêtements et des nouveaux designs visibles au Salon de la lingerie du 18 au 21 janvier 2009.
Par Clara Pouvil
Gérer son activité sexuelle...
Il est maintenant possible de tenir régulièrement et gratuitement sur Internet un agenda de sa vie sexuelle ! Ce site, BedPosted.com, permet de gérer, de visualiser son activité sexuelle et d'enregistrer toutes les fois où l'on a fait l'amour, avec qui, quand, où, comment et si c'était bon ou pas... Alors toutes à vos agendas !
Il est maintenant possible d'être organisée dans votre vie sexuelle et de vous souvenir le plus exactement possible de toutes les fois où vous avez fait l'amour. Grâce au site Internet BedPosted, vous pouvez tenir le compte de vos orgasmes, leur durée, leurs fréquences ainsi que le nombre de vos partenaires ou les positions adoptées. Ce site est privé et permettra à toutes celles d'entre vous qui souhaitent organiser leur vie sexuelle de mieux s'y retrouver dans cette jungle érotique !
Les deux personnes à l'origine de ce projet, Brynn Evans et Chris Messina, vivent en couple à San Francisco. Brynn Evans est étudiante en science cognitive. Chris Messina est un entrepreneur du web. Ce couple est déjà adepte de ces sites qui permettent de gérer différents aspects de la vie quotidienne. Ils utilisent le site de géolocalisation Brightkite.com pour répertorier tous les endroits où ils sont allés, Last.fm pour lister la musique qu'ils aiment ou encore MyMileMarker.com pour cerner leurs habitudes de conduite. Tout un programme ! Alors, à vos agendas sexuels !
Par Clara Pouvil
Internet fait son cinéma de charme...
Des films érotiques rares et anciens sont depuis quelques jours visibles en libre accès sur Internet. L'occasion pour les internautes de découvrir comment le sexe était perçu au début des année 1900 et de quelle manière l'amour était représenté à l'écran. Décryptage...
L'érotisme a depuis plusieurs années perdu de son charme. Aujourd'hui, la pornographie est présente partout dans notre société et diffuse des images choquantes et sans intêret. Grâce au site EuropaFilmTreasures, l'accent est posé sur l'érotisme d'un autre genre avec les premiers courts-métrages de l'histoire du cinéma. Des saynettes tournées entre 1906 et 1911 par la firme autrichienne Saturn, d'étranges strip-tease américains, des dessins animés influencés par le futurisme. Ces films sont très pudiques, montrant avant tout le déshabillage. En France, les actrices restaient toujours à moitié vêtues. Alors qu'en Autriche, sous l'influence du réalisateur Johann Schwarzer, elles font du nudisme intégral et le succès de ces films est tels que leur diffusion est mondiale, allant de l'Europe jusqu'au Moyen-Orient en passant par le Japon.
Dans ces films érotiques, l'internaute peut voir des scènes comme des baigneuses qui s'arrosent gaiement, une domestique qui prend la place d'une statue où encore un photographe qui fait venir ses modèles dans son atelier afin qu'elles prennent des poses suggestives. Enfin, dans la section Espace Curieux du site, il est possible de visionner des hymnes séraphiques suédois datant de 1929. 24 nouveaux films sont disponibles sur le site Internet depuis le 31 décembre. Pour les friands de cinéma à l'ancienne avec une touche d'érotisme, ce site est la perle rare de ce début d'année !
Par Clara Pouvil
Une housse de couette qui en jette !
Cadeau original, utile et passe-partout, des housses de couette ont faits leur apparition sur le marché du sexe japonais et aterrissent dans plusieurs pays occidentaux. Trompe l'oeil, ces tissus permettent de dormir en bonne compagnie, avec un corps de rêves !
L'idée nous vient du Japon et existe depuis maintenant plus de huit ans : des housses de couette grandeur nature qui représentent une jeune fille virtuelle tirée des magazines mangas. Allongée sur le dos où le ventre, peu vêtue, le personnage, au regard innocent et à la pose suggestive, mime les émois d'une débutante. Elle ferme un peu les cuisses, cheveux détachés, sa main sur sa hanche ou posée sur l'un de ses seins et offre à son acheteur un regard timide et coquin. En se couchant sur son lit, le garçon peut donc caresser le drap en laissant s'exprimer ses désirs les plus fous.
Ces housses de couette sont disponibles pour les lits une place et ces jeunes filles sont imprimées sur le deux côtés du drap pour faire plus réel. Il existe un réel commerce de ses poupées de substitution : elles sont créées par des sociétés qui fonctionnent comme des agences de modèle et qui déclinent leur image en une infinité de produits sexy et vendus dans le commerce commen des brioches en cannette, des soupes instantanées ou des bonbons.
Ce phénomène de consommation voit de plus en plus le jour en Occident. Aux Etats-Unis par exemple, certaines compagnies commercialisent des draps à l'effigie de vraies jeunes femmes aux formes parfaites, prises en photos. La raison avancée pour laquelle ces draps montrent des photos de femmes est qu'en Occident, on préfère les corps. Ces housses sont utilisées pour les lits deux places et ils en existent pour des couples qui représentent des corps musclés : "Plus besoin d'aller en salle de gym ni de faire des régimes, il suffit de relever la couette jusqu'à votre menton pour vous faire un corps de rêve," explique le mode d'emploi. Une idée de cadeau pour le moins originale pour tous les retardaires de Noel. De quoi créer une tempête sous la couette !
Par Clara Pouvil